Contexte et objectif :
Les résultats de l’étude révèlent une nette amélioration des symptômes après le retrait des dispositifs Essure, avec la majorité des patientes signalant une réduction significative des douleurs et des saignements. L’approche combinée laparoscopique et hystéroscopique adoptée s’est avérée être une stratégie efficace pour traiter les effets indésirables attribués à Essure, offrant ainsi un soulagement durable et une satisfaction élevée chez les patientes concernées. Ces résultats confirment l’importance d’une prise en charge personnalisée et adaptée pour garantir le bien-être des patientes après le retrait d’Essure.
Méthode: Une série de cas rétrospective et une enquête de suivi. Les patientes ayant subi un retrait laparoscopique d’Essure sans hystérectomie concomitante entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2019 ont été identifiées. Plus de 18 mois après le renvoi, les participants ont répondu à un sondage évaluant les résultats. Résultats: Vingt-neuf patients ont subi une ablation conservatrice d’Essure et il y avait 19 répondants à l’enquête. Parmi les répondants à l’enquête, le délai moyen entre le placement d’Essure et le retrait était de 56,7 mois (intervalle de 5 à 117), et le délai moyen entre le retrait et l’administration de l’enquête était de 48,3 mois (intervalle de 23 à 63). Les symptômes les plus fréquemment signalés étaient la douleur (100 %), les saignements (52,6 %), les maux de tête (42,1 %) et la dyspareunie (42,1 %). Les méthodes d’ablation comprenaient la salpingectomie laparoscopique (58,6 %), une approche combinée hystéroscopique et laparoscopique (34,4 %) et la cornuectomie (6,9 %). En ce qui concerne l’amélioration des symptômes après le retrait d’Essure, 47,4 % des patients ont signalé une amélioration totale, 36,8 % ont signalé une amélioration presque totale, 5,3 % ont signalé une certaine amélioration et 10,5 % n’ont signalé aucune amélioration. La plupart des patients (89,5 %) se sont déclarés satisfaits de leurs résultats chirurgicaux, et seuls deux patients ont eu besoin d’une intervention chirurgicale ultérieure pour la gestion des symptômes.
Conclusions: La plupart des patients de notre cohorte ont signalé une amélioration totale ou presque totale des symptômes près de deux ans après le retrait d’Essure, avec de faibles taux de réintervention. Une approche épargnant l’utérus pour le retrait d’Essure, utilisant des modalités laparoscopique et hystéroscopique, peut être une approche réalisable et efficace pour traiter les symptômes attribués à Essure.